KISS ROCK FEST BARCELONE - 7 JUILLET 2018
Samedi 7 juillet 8 heures du mat c’ est le départ en direction du Rock Fest de Barcelone en compagnie de Dominique et Isa . Arrivée quatre heures plus tard aux pays des oranges et reconnaissance des lieux avant le début des festivités . Une ribambelle de groupes sont au programme de ce gros festival avec notamment la présence de Phil Campbell l’ ex guitariste de Motörhead mais aussi de Scorpions , Megadeth , Stryper et Kiss aux cotés d’ une multitude d’ autres formations . Dix neuf heures on est en place pour Stryper et on assiste patiemment à la balance du groupe face à un Michael Sweet déjà très expressif rejoint par le guitariste Oz Fox pour le peaufinage du son . Vingt heure , début du combat et la magie opère instantanément . Le groupe me renvoi en 1985 à l’ époque de mes 18 ans ! A noter que le bassiste Tim Gaines est maintenant remplacé par Perry Richardson . Michael Sweet s’ impose devant son frère , le batteur Robert Sweet la force de frappe de Stryper maitre de la frime et du contre temps = Fantastique ! Pas de temps mort quand résonne les notes de ‘ Calling On You ‘ , retour au temps des mobylettes et des cassettes vidéos ou je passai le clip en boucle sur mon magnétoscope ( 1986 ) . Bonne dynamique pendant tout le concert qui s’ achèvera sur le titre évocateur ‘ Shout At The Devil ‘ = Magique !
Vingt et une heures , Monsieur Dave Mustaine est en place sur la scène n°1 avec son groupe Megadeth . Nous n’ assisterons pas au concert … Quelques heures plus tard c’ est à Scorpions de pointer son dard sur la scène n° 2 . On en profite pour faire un passage en force et se mettre en place pour le show de Kiss sur la scène adjacente . Vingt deux heures trente c’ est le début du concert de Scorpions . Rudolf Schenker est en approche accompagné de son acolyte le guitariste Matthias Jabs . Le groupe vient de changer de batteur , James Kottak ayant quitté le navire au profit de Mikkey Dee l’ ancien frappeur de Motörhead . C’ est au tour de Klaus Meine d’ entrer en scène , sa face de craie n’ annonce rien de bon et l’ on se rend immédiatement compte que sa voix n’ est pas au rendez – vous , celui – ci apparait inexistant presque fantomatique , incapable d’ assouvir la tâche qui lui est assignée . Il est loin le temps de ‘ Tokyo Tapes ‘ … Pauvre de lui , le concert se poursuit avec des interminables séquences musicales afin de préserver ses cordes vocales . S’ enchainera les habituelles ballades presque ennuyeuses ‘ Wind Of Change ‘ est autre ‘ Still Loving You ‘ . Bref , rien de bien juteux . La fin du show sera plus percutante avec les titres phares ‘ Blackout ‘ et ‘ Big City Nights ‘ = Indémodables ! Le groupe sera ensuite rejoint par Phil Campbell l’ ex guitariste de Motörhead pour un ‘ Overkill ‘ au son de l’ imposante batterie de Mikkey Dee en hommage à Lemmy . Il est tant d’ en finir avec Scorpions et d’ entendre enfin résonner ‘ La Phrase Magique ‘ … : “ You Wanted The Best You Got The Best The Hottest Band In The World … KISS ! “
Le rideau tombe et les première mesures de ‘ Deuce ‘ attaquent nos oreilles sans ménagement . Gene Simmons – Paul Stanley – Tommy Thayer et Eric Singer se dressent devant nous tels quatre cobras géants prêts à cracher leur venin sur nos faces ravagées par l’ excitation et la fatigue . On ne se remet jamais vraiment d’ un concert de Kiss . Paul semble en forme et enclin à la bonne humeur s’ essayant au langage espagnol avant de déclencher les hostilités avec ‘ Shout It Out Loud ‘ . L’ ensemble du public sera surpris d’ entendre le hit interplanétaire ‘ I Was Made For Lovin You ‘ au tout début du show . Kiss enchaine les titres meurtriers ‘ I Love It Loud ‘ , ‘ Fire House ‘ ou Gene Simmons fera flamber son glaive comme à l’ accoutumée avant de céder momentanément sa place à Tommy Thayer pour l’ électrisant ‘ Shock Me ‘ suivit de ‘ Love Gun ‘ et de ‘ Lick It Up ‘ avant de reprendre les commandes du char d’ assaut pour ‘ God Of Thunder ‘ la truffe maculée de sang tel les agissements irrémédiables d’ un vampire prenant la vie quand vient l’ envie ... Le show se poursuivra ensuite avec ‘ Flaming Youth ‘ puis ‘ Say Yeah ‘ , ‘ War Machine ‘ et ‘ Psycho Circus ‘ ou Paul Stanley côtoiera les étoiles sur son trapèze infernal avant qu’ une traditionnelle pluie de confettis s’ abatte sur nos têtes à l’ annonce de ‘ Rock And Roll All Nite ‘ puis vint ‘ Cold Gin ‘ , ‘ Détroit Rock City ‘ et ‘ Black Diamond ‘ en guise de final ou Paul n’ accordera aucune grâce à son pauvre instrument condamné d’ avance à la suprême sentence .
Encore une claque en pleine figure , l’ impression d’ être passé sous un rouleau compresseur . Fin de la soirée . Une dernière halte au stand de merchandising puis retour en France trois heures trente plus tard .
LE PAT - Juillet 2018